Kev Adams accusé d’avoir participé à un fiasco financier monté à Dubaï et dopé aux NFT

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Le comédien impliqué dans un projet de film controversé

Le média d’investigation en ligne Mediapart a révélé dimanche que Kev Adams serait impliqué dans un projet de film qui aurait siphonné près de 1,5 million d’euros à quelque 770 investisseurs en partie issus de sa communauté. Surnommé Plush, ce projet, dont le comédien s’est fait le premier ambassadeur l’an passé, devait donner naissance en 2023 à un long métrage d’animation financé de manière participative par une levée de fonds en cryptomonnaies.

Un projet entouré d’opacité

Selon Mediapart, il s’agirait d’un “fiasco financier” orchestré depuis Dubaï et basé sur la vente de NFT (tokens non fongibles), ces jetons virtuels infalsifiables et uniques représentant des objets numériques. L’enquête pointe du doigt l’opacité du montage financier, avec des investisseurs ne disposant pas d’informations claires sur les retombées potentielles de leur investissement.

Les dessous de l’affaire Plush

Le projet Plush est présenté comme un long métrage d’animation mettant en scène des personnages attachants et destiné à un large public. Pour financer ce film, les créateurs ont eu recours à une méthode originale : l’émission de NFT représentant des parts du film, que les investisseurs pouvaient acheter en échange de cryptomonnaies.

Un financement innovant et risqué

Cette méthode de financement, bien que novatrice, s’est avérée très risquée pour les investisseurs qui ont misé sur Plush. En effet, aucune garantie n’était donnée quant à la réalisation effective du film, ni sur les retombées financières potentielles liées à sa sortie en salles. De plus, les sommes investies étaient converties en cryptomonnaies, ajoutant un risque supplémentaire de volatilité et de perte de valeur.

Le rôle de Kev Adams dans cette affaire

Kev Adams, en tant qu’ambassadeur du projet, a largement contribué à sa promotion auprès du grand public et de sa propre communauté de fans. L’acteur aurait ainsi participé activement à la levée de fonds en cryptomonnaies, incitant ses abonnés à soutenir le projet en achetant des NFT.

Une responsabilité mise en cause ?

S’il est indéniable que Kev Adams a joué un rôle dans la médiatisation du projet Plush, il reste à déterminer si le comédien peut être tenu responsable de ce fiasco financier. Pour l’heure, aucune poursuite n’a été engagée à son encontre, mais l’affaire pourrait avoir des répercussions sur sa carrière et son image auprès du public.

Les conséquences pour les investisseurs et le projet Plush

Avec un préjudice estimé à 1,5 million d’euros pour près de 770 investisseurs, l’affaire Plush soulève des questions sur la régulation des financements participatifs en cryptomonnaies et sur la protection des investisseurs dans ce type de projets.

Des investisseurs lésés

Les personnes ayant investi dans Plush se retrouvent aujourd’hui sans aucune garantie de voir aboutir le film qu’ils ont soutenu, ni de récupérer leur mise initiale en cas d’échec du projet. Cette situation met en lumière les risques inhérents aux investissements en cryptomonnaies, qui ne sont pas toujours bien compris par le grand public.

L’avenir incertain du projet Plush

Pour l’instant, on ne sait pas si le film Plush verra réellement le jour, ni quelle forme il pourrait prendre en cas de réalisation. Quant au recours aux NFT et aux cryptomonnaies comme mode de financement alternatif, cette affaire pourrait jeter une ombre sur leur potentiel et inciter les autorités à renforcer la régulation de ces pratiques.

  • Une affaire controversée impliquant Kev Adams et un fiasco financier lié à un projet de film financé par des cryptomonnaies.
  • Un montage financier opaque basé sur la vente de NFT.
  • Le rôle de l’acteur dans la promotion du projet et les conséquences pour sa carrière.
  • Les risques pour les investisseurs et l’avenir incertain du projet Plush.