La Russie demande une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies
La Russie réclame la tenue d’une réunion de Conseil de sécurité des Nations unies pour discuter des explosions dont les gazoducs Nord Stream ont été victimes à l’automne dernier. Moscou reste convaincu que l’Occident est à l’origine de ce qu’il a qualifié d’attentats. Une quatrième fuite sur les pipelines Nord Stream a été signalée au sud de la Suède.
Le Conseil de sécurité de l’ONU rejette la résolution russe
Le Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté lundi une résolution russe réclamant la création d’une commission d’enquête internationale indépendante sur les sabotages des gazoducs sous-marins Nord Stream en septembre dernier. Le texte co-sponsorisé par la Chine et par des pays non membres du Conseil a recueilli 3 voix, les 12 autres membres du Conseil s’abstenant. Il aurait fallu 9 votes favorables, sans veto d’un membre permanent, pour l’adopter. La résolution demandait au secrétaire général de l’ONU de créer cette commission pour conduire une enquête internationale exhaustive, transparente et impartiale concernant tous les aspects du sabotage des gazoducs Nord Stream.
Les conséquences des explosions sur le terrain
Au total, 22.273 maisons dans 17 localités sont inondées. Selon les prévisions, la montée des eaux peut durer encore 10 jours, a indiqué sur Telegram Vladimir Saldo, le chef de la partie occupée de la région de Kherson, précisant que le bilan des inondations est monté à huit morts.
Les accusations mutuelles entre camps
Des explosions ont frappé les gazoducs Nord Stream en septembre dernier, construits pour permettre à la Russie de livrer son gaz à l’Allemagne. Ces explosions ont eu lieu sur les territoires suédois et danois. Chaque camp dénonce un sabotage orchestré par l’autre. Résultat, l’Europe a coupé la plupart des liens énergétiques avec la Russie.
Le soutien international à l’Ukraine
- Des chorales du monde entier chantent pour la paix en Ukraine : Des chorales du monde entier ont joint leurs voix en chantant dimanche pour la paix en Ukraine, avec notamment 300 personnes à Madrid où l’initiative a commencé il y a un an après le début de la guerre lancée par la Russie. Sous un ciel clair et bleu, les chanteurs de 46 chorales de la capitale espagnole et de villes avoisinantes se sont rassemblés autour du musée de la Reine Sofia et ont commencé à chanter à midi. A Madrid, le choeur a chanté Dona Nobis Pacem.
Gazprom ne répond pas aux préoccupations de l’Europe
Le gazoduc Nord Stream contient toujours du gaz, et l’opérateur Gazprom a déclaré l’année dernière qu’il avait abaissé sa pression par précaution. Or, la semaine dernière, les garde-côtes suédois ont fourni une image d’un objet tubulaire de 40 cm de long et 10 centimètres de diamètre qui soulève des inquiétudes quant à la sécurité du gazoduc. Gazprom ne répond pas aux demandes de clarification.
Conclusion : une situation tendue entre la Russie et l’Occident
En résumé, la situation concernant les explosions sur les gazoducs Nord Stream reste tendue entre la Russie et l’Occident. Alors que Moscou continue de réclamer une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies pour discuter de ces sabotages, l’ONU rejette pour l’instant cette demande. Par ailleurs, les conséquences sur le terrain sont dramatiques avec des milliers de maisons inondées et des morts enregistrés. Enfin, le soutien international à l’Ukraine ne faiblit pas, malgré la position de Gazprom qui reste silencieuse face aux préoccupations européennes.